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La culture du café :
spécificités et techniques
Le long d’une large bande tropicale
ceinturant la planète, les sites de culture du café
sont aussi variés que les cafés eux-mêmes.
En ce qui concerne l’Arabica, comme il ne s’épanouit
qu’à une altitude d’au moins 600 mètres,
il nécessite des soins permanents ce qui induit de gros
frais de production. À l’inverse, le Robusta, qui
ne craint pas grand-chose et pousse souvent en plaine, permet
une culture plus rentable et mécanisée.
La technique de multiplication la plus courante est le semis.
Les graines prélevées dans les cerises sont lavées
et légèrement séchées puis semées
en pépinière, à l’ombre et à
deux centimètres de profondeur où elles germent
en 2 mois environ ;
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lorsque les plants atteignent une
quarantaine de centimètres, ils peuvent être plantés,
par touffe de 3 ou 4 individus.
Bien arrosés et bien protégés du soleil, ils
se développent convenablement dans les 6 à 8 mois suivants
; par la suite, ils fleurissent 2 ou 3 fois par année.
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Le bouturage de rameaux
semi-ligneux est également pratiqué ; mais la méthode
la plus moderne est celle de la multiplication cellulaire in vitro
: des hectares potentiels de caféiers sont alors contenus dans
un flacon d'un litre.
Un travail de longue haleine
L’arbuste fleurissant et fructifiant après chaque pluie,
la périodicité et le nombre de récoltes varient
selon les climats. Il peut y avoir six à huit récoltes
dans l’année. Dans la zone équatoriale, en Colombie
par exemple, on récolte 2 fois dans l'année : en novembre
pour la principale et en avril dans des quantités moins importantes.
En revanche, dans les régions subtropicales comme le Mexique,
celle-ci n'a lieu qu'une fois par an seulement. Le
Robusta fleurit dès sa 2ème année, l'Arabica
seulement après 3 ans. Mais pour les deux espèces, près
de 6 années sont nécessaires avant d'obtenir une récolte
optimale, variant de 400 grammes à 2kg de grains par arbre
pour l'Arabica et de 600 grammes à 2,2 kg par arbre pour le
Robusta. La moyenne mondiale est de l'ordre de 500 kg par hectare. |
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Les différentes
méthodes de récolte
Plusieurs techniques de récolte sont utilisées :
Au Brésil, premier producteur mondial, on pratique le "strip
picking" qui consiste à passer une sorte de peigne sur
les rameaux garnis de cerises : tous les fruits sont récoltés,
mûrs ou pas, y compris ceux qui sont déjà tombés
sur le sol (environ 15 %). A Porto Rico et aux îles Hawaii,
des récoltes mécaniques ont été expérimentées
: les arbres sont secoués à l'aide d'un appareil et
les cerises sont récupérées dans une sorte de
parapluie renversé. Mais les résultats obtenus avec
cette méthode ne sont pas totalement satisfaisants. |
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Il existe aussi des moyens
mécaniques utilisés en plaine (essentiellement pour
les robustas). On utilise des tracteurs haut perchés à
la manière des vendangeurs, munis de brosses rotatives qui
détériorent malheureusement les arbres puisque fleurs
et feuilles sont arrachées en même temps que les cerises
par des machines équipées de brosses verticales.
Dans une méthode manuelle mais peu qualitative, le Stripping,
les cerises vertes, jaunes ou rouges sont toutes détachées
d'un seul mouvement, emmenant en même temps les fleurs, les
feuilles ou encore des brindilles. Au moment de la torréfaction,
les grains des cerises vertes n'auront aucun arôme tandis que
les cerises trop mûres donneront des grains au goût désagréable.
Pour les meilleures plantations, la méthode la plus qualitative,
est le « Picking », notamment utilisée en agriculture
biologique. C'est un travail de patience qui consiste à passer
régulièrement dans la plantation et à cueillir
à la main, une à une, uniquement les cerises mûres.
Cette méthode donne une récolte homogène, de
qualité, mais son rendement est faible comparativement aux
autres méthodes plus rapides. Aller
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