Prix Inter-entreprise du Manager Antilles-Guyane de l'année 2010

Hervé TOUSSAY - La Tivolienne a recu le 1er prix du Manager de l'année pour la Martinique et le 2ème Prix des Antilles et de la Guyane.

Le Prix Inter-Entreprises du Manager Antilles-Guyane distingue des chefs d'entreprises de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique qui créent la valeur ajoutée de ces territoires en cumulant les excellences financières, sociales et environnementales. Ce cru 2010 a une saveur particulière car tous ces managers et leurs équipes ont vécu la crise de 2009 de I’intérieur. Tous ont dû trouver Ies ressorts, les voies et moyens pour être encore là et performant aujourd'hui.

  prix inter entreprise
           

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Jeu
Collectionnez les points et gagnez des cadeaux !

Pour jouer, rien de plus simple, il suffit de collectionner les points sur les paquets de 250g de café La Tivolienne :

• Café traditionnel
• Café espresso
• Café arabica
• Café décaféiné

Rendez-vous ensuite dans l’un des points de vente de la Tivolienne à Fort de France
- Au centre ville, 147 rue Victor Hugo
- A Tivoli, 20 rue Henri Stéhlé

Vous y échangerez vos points contre un cadeau ! A vous de jouer !

Tableau des points (à venir)...

Règlement du jeu (à venir)...

On parle de la Tivolienne…

Armand Nicolas, écrivain et ancien politicien martiniquais, conjugue ici le café au passé, présent et futur et souligne le rôle de la Tivolienne dans l’histoire et l’économie de la Martinique.

" Maintenant, en Martinique, un Musée du Café ! Bravo ! Notre café le méritait bien.
Il fait en effet partie de notre patrimoine, de notre culture. Et un Musée est un Centre de mémoire, un conservateur de patrimoine. Or, notre Café a marqué notre histoire fortement pendant près d’un siècle pour connaître le déclin jusqu’au milieu du 20ème siècle.

Au 18ème siècle, il fut le n°2 de l’économie coloniale martiniquaise : 3,5 millions de kilos en 1739 apportèrent richesse et équilibre à une économie désormais centrée sur la canne à sucre. Puis vinrent les temps difficiles : cyclones, fourmis, concurrence des grands producteurs, effondrement des prix (dans les années 1930, au Brésil, les chaudières des locomotives marchèrent au café).

Pourtant, malgré tout, le caféier resta dans les jardins de nos paysans un élément de notre paysage, un symbole du petit agriculteur libre, un signe de notre mode de vie. Il donna son nom à des quartiers de nos campagnes. Sur les marchés ou devant les cases, étendus sur les sacs de jute, les grains dorés buvaient leur ration de soleil pour assurer notre petit café fort au lever du jour.

Puis, par un paradoxe de l’histoire, ce fut la 2ème guerre mondiale qui lui donna l’occasion de refaire surface. En 1940 (au temps de l’Amiral Robert), alors que le blocus américain allait nous isoler du monde et « serrer durement notre ceinture », la Tivolienne des Levert reprit le flambeau .

Il fallait vivre, survivre grâce à nos seules forces. Et ce fut la première renaissance du café. Alors, contre vents et marées, contre la concurrence des Géants d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie, grâce à sa ténacité, sans bruit, la Tivolienne a tenu. Et aujourd’hui la voilà qui, s’appuyant sur la tradition, accepte le défi d’affronter la modernité. Il faut l’appuyer de manière résolue et forte.

Il le faut car notre économie est moribonde. Notre banane est en danger de mort. Un pays qui ne produit pas est condamné à périr ou à vivre assisté et dépendant. Il faut donc briser la monoculture, diversifier nos productions pour satisfaire le marché local et la demande extérieure. Oui, le café est un élément de diversification, un facteur d’équilibre et de progrès. Il participe au combat pour notre avenir.

Alors si les Martiniquais donnent l’exemple en consommant leur café, si la recherche améliore encore un café de qualité et typiquement martiniquais et non une pâle copie des autres, le pari sera gagné.
Nous avons des atouts. Un terroir volcanique fertile baigné de soleil et d’eau, un savoir-faire. Il nous faut aussi une forte volonté collective.

Notre petit pays a des écrivains, des artistes, des techniciens de valeur, il génère des champions sportifs au niveau mondial, il a des agriculteurs courageux et avides de progresser, des femmes et des hommes qui ont la volonté d’assurer son développement.
Alors, comme disait l’autre autrefois « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ». Bravo à la Tivolienne d’avoir cette audace."

Armand NICOLAS
Auteur de « L’Histoire de la Martinique ». Prix Frantz Fanon 1996.

 

La recette du mois

Mousse au café

Ingrédients
100g de chocolat noir au moka
40 cl d’expresso fort, chaud
30 cl de lait
1 blanc d’œuf
1 pincée de sel
1 cuillère à café de sucre
1,8 dl de crème entière


1- Hacher finement le chocolat noir. Faire chauffer le lait et l’expresso et verser sur le chocolat. Laisser reposer 2 minutes, remuer et laisser refroidir un peu.

2- Battre en neige le blanc d’œuf avec le sel, ajouter le sucre et battre encore.

3- Fouetter la crème.

4- Incorporer la neige à la masse de chocolat, ensuite la crème fouettée. Recouvrir de film alimentaire et laisser reposer 2 heures au réfrigérateur.

Recette tirée de l’ouvrage « Café, un grain noir fascinant », Rosenblatt/Meyer/Beckmann, Viridis, 2002

 
   
   
   
   
 
 
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